A l'heure actuelle, les réseaux sociaux aidant, on peut estimer la quantité d'amis que chaque individu a en fonction du nombre de contacts qu'il a enregistré sur son compte.
En 1993, un anthropologue britannique nommé Robin Dunbar a publié une étude dans laquelle il a analysé la taille du néocortex de différents primates et l'a comparée avec le nombre d'individus composant leurs communautés.
Il a estimé que ce nombre devrait être de 148 individus. Au delà de ce nombre, la relation entretenue avec chacun des êtres ne peut plus être stable. La confiance mutuelle et la communication ne seraient plus suffisantes.
En gardant ce nombre en tête d'autres études ont remarqué qu'il est valable pour d'autres entités fonctionnantà différentes époques, comme les unités militaires depuis les armées romaines, la taille des villages de fermiers néolithiques, ou le carnet d'adresses moyen au 20è siècle.
Beaucoup plus récemment, des études portant sur les réseaux sociaux via Internet ont démontré qu'un internaute peut cumuler les contacts jusqu'à un point de saturation au delà duquel il négligera d'anciens contacts au profit de nouveaux. Ce point de saturation a été estimé entre 100 et 200 contacts, ce qui revient au nombre Dunbar. Les réseaux sociaux ne modifieraient donc pas les aptitudes sociales humaines.
dimanche 9 octobre 2011
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Intéressant ! Mais 148 c'est déjà beaucoup je trouve, difficile d'avoir 148 amis proches !
RépondreSupprimerApparemment, il n'y a pas de notion de degré de proximité de ces 148 amis dans les différentes études.
RépondreSupprimerOui, c'est ce que je comprends aussi. Mais peut-on appeler "ami" quelqu'un dont on n'est pas vraiment proche ? En même temps c'est plus qu'une "connaissance". "Copain" peut aller dans certains cas, mais il manque peut-être un mot ?
RépondreSupprimerLes études plus récentes tenaient compte des followers et followings
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