Commençons par une précision linguistique. Pour tout le monde, un rond-point c’est un élément routier rond autour duquel tournent des voitures. Pourtant, le vrai nom, c'est "carrefour giratoire". Un rond-point, c'est une sorte de place ronde ou en demi-cercle.
Mais revenons à nos carrefours giratoires et à leur inventeur. Il s'agit de l'architecte et urbaniste Eugène Hénard (1849-1923). Sa première œuvre fut un carrefour mondialement connu : la place de l'Etoile en 1906. Ensuite il s'attaqua à la place de la Nation. A l'époque on appelait ça un “carrefour à giration”. La priorité était à droite.
A la même époque, à Letchworth Garden City, non loin de Londres, on construisit un "roundabout". Le rond était conçu comme une zone d'arrêt sécurisé pour les piétons. Les Britanniques ont ensuite continué à développer le concept, notamment le fait que la priorité est accordée aux voitures circulant déjà dans le cercle. Les carrefours giratoires ont commencé à se répandre outre-Manche dans les années 60, puis en France à partir de 1984, prenant le nom de "ronds-points anglais". Aujourd'hui il y en a plus de 30 000 en France, contre 10 000 au Royaume-Uni. 30 000, ça correspond à la moitié des carrefours giratoires dans le monde !
NB : En théorie dans un rond-point, en France, c'est celui qui est dans le rond qui est prioritaire, mais pas autour de l'Arc de Triomphe, où c'est priorité à droite (donc à celui qui entre).
vendredi 25 avril 2014
vendredi 18 avril 2014
Pourquoi le Vendredi saint est-il férié en Alsace et en Moselle ?
La place des Églises en Alsace-Moselle est régie par le concordat signé en 1801 par Napoléon Bonaparte. Un concordat est un traité signé entre un État et le Pape. Ce concordat a été abrogé en 1905 lors de la promulgation de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Mais en 1905, l’Alsace et la Moselle faisaient partie de l’Allemagne. Quand les 3 départements concernés (Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle) sont redevenus français en 1919, ils ont gardé l’ancien système qui se caractérise par trois différences majeures avec le reste de la France :
- les ministres des cultes catholiques, réformés, luthériens et juifs sont payés par l’Etat, précisément le ministère de l’Intérieur.
- la religion est enseignée à l’école primaire et au collège (des dispenses sont néanmoins acceptées facilement).
- il y a deux jours fériés supplémentaires : le Vendredi saint et la Saint-Etienne, le 26 décembre.
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