En fin d'année, on parle souvent de la trêve des confiseurs, mais à quoi correspond-elle vraiment ?
Certes les confiseurs ont durement travaillé ces derniers jours afin de satisfaire les gourmands qui leur permettent bien souvent de faire plus de la moitié de leur chiffre d'affaires annuel. Ils ont donc gagné le droit de s'en remettre. Cela dit, la trêve des confiseurs est à l'origine la trêve de Dieu.
La trêve de Dieu fut imposée en France par le roi Louis IX (Saint-Louis) au milieu du 13è siècle. L'Eglise demanda que les combats guerriers soient arrêtés en période de Fêtes religieuses : pendant l'Avent, le Carême et à Pâques. Les combattants devaient également observer une trêve pendant 8 jours après la Pentecôte.
En 1875, les travaux politiques et les débats ont été suspendus entre le 31 décembre et le deuxième mardi de janvier.
En France, il est devenu traditionnel de prendre une pause entre Noël et le Premier de l'An pour se retrouver autour des plaisirs de la table. Aujourd'hui, la Trêve des confiseurs représente donc la trêve des querelles (pour se gaver de confiseries ? ;-p)
On pense aussi à la Trève de Noël, observée par certaines troupes dans les tranchées lors de la Première Guerre mondiale, à Noël 1914, puis à Noël 1915 et à Pâques 1916. Ces interruptions des hostilités n'étaient pas officielles mais des initiatives spontanées.
Ces trêves sont le sujet du film Joyeux Noël, de Christian Carion, sorti 2005, avec Guillaume Canet, Diane Krüger et Daniel Brühl. A voir !
dimanche 27 décembre 2009
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