lundi 18 octobre 2010

Des roses et des vignes


Merci pour les idées lancées dans les commentaires. Le suspense ne durera pas plus longtemps.

Si les viticulteurs ont placé des rosiers en bout des rangs de leurs vignes c'est plus préventif qu'esthétique.
En effet, certaines maladies qui peuvent compromettre les vendanges attaqueront les roses avant d'attaquer les vignes. Alors, si un rosier est touché, il est encore temps de protéger la culture.

6 commentaires:

  1. bonjour
    Par hasard chez toi..
    Je confirme c'est bien pour cette raison que tu trouves des rosiers au bout des vignes en champagne où je suis...
    sincèrement
    Jean

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  2. Pourriez vous SVP préciser quelle variété de rosiers est la mieux adaptée à cette technique ??

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  3. Je ne peux pas vous répondre, mais je pense que si vous demandez à votre détaillant (jardinerie, ou autre lieu de vente spécialisé) un rosier qui craint particulièrement l'oïdium. Vu de loin (je ne suis pas spécialiste horticole) je pense que toutes les variétés de roses y sont sensibles.

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  4. C'est n'importe quoi : Un bon vigneron ne va pas attendre qu'il y ait de l'oïdium ou du mildiou sur ses vignes (ou sur les rosiers) pour traiter (soufrage et sulfatage) Ces traitements se font PRÉVENTIVEMENT dès les 1ères feuilles et au fur et à mesure de la croissance de la vigne et aussi après chaque pluie. Si on laisse ces maladies s'installer ce sera ensuite très difficile de s'en débarrasser!
    Je crois que l'on continue à répandre cette légende pour plaire aux touristes...
    Pourtant il y a une vraie raison : Autrefois on labourait les vignes avec des chevaux... Et certains avaient la mauvaise habitude de tourner, au bout de la rangée, trop vite ou trop court : Cela pouvait abîmer les ceps, d'autant que le laboureur devait suivre derrière avec sa charrue... Alors on plantait des rosiers ou d'autres plantes épineuses en bout de rangée pour contraindre le cheval à les contourner prudemment et ne rien abîmer! Mon grand père labourait ses vignes avec un cheval, je sais de quoi je parle! José

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